5 idées reçues sur l'ostéopathie
1- On trouve un bon ostéopathe par « le bouche à oreille » Ce n’est pas suffisant. L’Ordre des médecins reconnaît désormais cette compétence, enseignée dans une quinzaine d’universités en France et couronnée du diplôme de Médecine manuelle et ostéopathique. Pourtant, 90% des ostéopathes, non-médecins, exercent encore illégalement. Parmi eux, on compte de plus en plus de charlatans, à côté de praticiens formés très sérieusement en Grande-Bretagne, le berceau européen de cette discipline. En attendant un ménage salutaire, mieux vaut s’adresser à un ostéopathe médecin, faisant partie d’une association reconnue. C’est la garantie qu’il posera de bon diagnostic et ne pratiquera pas de manipulations dangereuses. La consultation sera remboursée par la Sécurité sociale (très mal), mais les mutuelles prennent en charge le complément (prix moyen d’une séance : de 30 € à 60 €).
2- Il ne faut pas consulter à chaud Cette idée résulte d’une confusion entre inflammation et maladies inflammatoires. Aucun thérapeute responsable n’intervient sur une maladie inflammatoire active (polyarthrite rhumatoïde, par exemple). De même, toutes les manipulations sont contre-indiquées en cas de maladies infectieuse, tumorales et de fractures. En revanche, ne pas faire appel à un ostéopathe au moment où l’on se retrouve « bloqué » par un lumbago ou une sciatique serait se priver d’une aide précieuse. Même s’il vaut mieux y aller avant, en prévention !
3- Il fait craquer et c’est douloureux Les ostéopathes travaillent « en douceur ». Le craquement articulaire n’est pas systématique et il ne fait pas mal. Soit il signe un frottement, libérant le grippage d’une articulation usée, soit, c’est une espèce de « bulle d’air » qu’on entend claquer parce que les constituants, à l‘intérieur de l’articulation, ont bougé.
4- Il ne soigne que les problèmes articulaires et vertébraux Même si le mal de dos reste son domaine d’intervention le plus courant, les indications de l’ostéopathie sont plus larges : maux de tête, insomnies, vertiges, sifflements ou bourdonnements d’oreilles, sinusites, problèmes digestifs (constipation, colopathie, troubles de la vésicule, hernie hiatale), ronflements, infections à répétition.
5- Le soulagement est de courte durée Si le stress revient, si on ne change pas son mode de vie, il faudra de nouveau avoir recours à l’ostéopathe. Mais trop de patients sont victimes de manipulateurs « à 3 séances par semaine ». Un cas aigu se traite en 1, voire 2 ou 3 consultations. Pour les pathologies chroniques, il faut « autant de mois de traitement que d’années de lésions ».
La pratique de l'ostéopathie n'est pas reconnue par l'ordre des médecins et n'est donc pas prise en charge par l'Assurance maladie.
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