Osteopathies : Ostéopathes leurs mains nous font du bien.. !
Ses mains font bouger nos articulations, palpent, interrogent notre corps… puis le libèrent de ses douleurs. L’ostéopathe défend une nouvelle manière de soigner, préventive et curative.
Dénouer nos tentions musculaires, éliminer le mal de dos, les foulures, les torticolis ou encore remettre en place nos articulations abîmées et douloureuses, ce sont les points forts de l’ostéopathie. Une technique qui équilibre tout notre organisme et soigne par des manipulations. « L’homme est un tout. La maladie apparaît lorsque l’équilibre de l’ensemble est rompu, explique le Dr Maurice Sainte-Rose, rhumatologue et ostéopathe. Chaque élément de notre corps est lié aux autres. Il est aujourd’hui démontré que, lorsqu’un enfant suce son pouce, non seulement ce geste modifie la forme du palais, mais il provoque également des déformations au niveau de l’omoplate et du cou… qui peuvent occasionner des maladies chroniques du nez et de la gorge. » Hippocrate écrivait déjà (400 ans avant Jésus-Christ) :
En effet, les différentes pièces du squelette sont reliées entre elles par des fibres et des ligaments, et connectées à des chaînes musculaires. L’une de ces chaînes, par exemple, part du gros orteil et remonte jusque devant le cou. Une articulation bloquée entrave la circulation sanguine et lymphatique, provoque des spasmes musculaires ainsi qu’une réaction du système nerveux.
Les échanges tissulaires et cellulaires sont perturbés. C’est ainsi qu’à distance, ce blocage spécifique peut entraîner le mauvais fonctionnement d’autres articulations et de certains organes.
- Rétablir l’équilibre du corps
Ne vous étonnez pas si, pour une douleur au cou, l’ostéopathe vous demande d’enlever… votre pantalon. Ou encore s’il manipule votre pied pour traiter une migraine. La souffrance qu’exprime le malade n’est vraisemblablement qu’une « lésion de compensation » Pour le soulager, l’ostéopathe recherche toujours la lésion primaire, celle qui a entraîné des problèmes en chaîne. Car toute lésion peut avoir une répercussion sur une autre partie du corps, même très éloignée. Il est indispensable de traiter cette lésion primaire pour revenir à l’équilibre physiologique et prévenir les récidives.
Il peut s’agir d’un traumatisme dont on ne se souvient pas. Le blocage des vertèbres au niveau du cou peut, par exemple, résulter d’une ancienne chute sans gravité sur la main et du déplacement minime d’une vertèbre… mais pas forcément.
C’est parfois un organe infecté, qui ne l’est plus, mais ne fonctionne pas comme il faudrait, une vilaine cicatrice ou encore une séquelle d’un acte chirurgical qui est à l‘origine du dysfonctionnement et qui amène le patient à consulter.
Le praticien évalue donc minutieusement les tensions et les forces, débusque les barrières, puis les lève pour enfin restaurer la fluidité du mouvement et de la circulation, et rétablir l’équilibre.
- Soulager par des manipulations
Pour libérer le corps des ses entraves, l’ostéopathie dispose de différentes techniques. La manipulation est la plus efficace. Restaurant une position et un fonctionnement normal des articulations, elle brise le cercle vicieux entretenu par le système nerveux. Les tensions excessives des muscles, des tendons, des ligaments, des capsules articulaires sont vaincues et la guérison peut s’installer. Le geste est indolore. «On ne force jamais l’articulation, la porte doit s’ouvrir d’elle-même », souligne Maurice Sainte-Rose. Cependant, cet « ajustement » n’est pas toujours possible. Face à une arthrose évoluée, des épaules ou des hanches douloureuses, on lui préfère souvent des mobilisations douces, tout particulièrement appréciées des personnes âgées.Elles « dérouillent », stimulent les échanges circulatoires, et les flux veineux et lymphatiques.- Soulager par des manipulations
Pour libérer le corps des ses entraves, l’ostéopathie dispose de différentes techniques. La manipulation est la plus efficace. Restaurant une position et un fonctionnement normal des articulations, elle brise le cercle vicieux entretenu par le système nerveux. Les tensions excessives des muscles, des tendons, des ligaments, des capsules articulaires sont vaincues et la guérison peut s’installer. Le geste est indolore. «On ne force jamais l’articulation, la porte doit s’ouvrir d’elle-même », souligne Maurice Sainte-Rose. Cependant, cet « ajustement » n’est pas toujours possible. Face à une arthrose évoluée, des épaules ou des hanches douloureuses, on lui préfère souvent des mobilisations douces, tout particulièrement appréciées des personnes âgées.Elles « dérouillent », stimulent les échanges circulatoires, et les flux veineux et lymphatiques.
- Traiter les dysfonctionnements
D’autres techniques agissent plus directement sur les organes. L’ostéopathie crânienne, enfin, est plus controversée, quoiqu’elle soit utilisée en pédiatrie avec d’étonnants résultats. A l’aide de cette palette de techniques, l’ostéopathe soulage les traumatismes sportifs ou accidentels ainsi que tous les états dits fonctionnels, parce qu’ils sont réversibles et que l’organe n’est pas atteint. Par exemple, il soulage efficacement les douleurs de la vésicule biliaire dues au spasme du muscle lisse qui contrôle sa vidange. Mais c’est généralement le stress qui amène la plupart des patients chez l’ostéopathe. Ceux-ci conjuguent souvent mal au dos et migraines, mal au dos et gastrite, mal au dos et sinusites, colites, douleurs pelviennes, etc. La séance corrigera tout à la fois. Et quelle que soit le degré d’usure des articulations des plus âgés, il y aura toujours un geste ostéopathique pour les soulager. En revanche, si sa pratique donne d’excellents résultats dans le traitement de certains troubles articulaires ou liés au stress, l’ostéopathe n’est pas un faiseur de miracles. Il lui arrive de faire appel à la médecine classique et complémentaire (homéopathie, phytothérapie, acupuncture).
Il prescrit scanner, IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), échographie ou examens biologiques lorsqu’il le juge nécessaire pour confirmer son diagnostic. Si besoin est, il recourt volontiers à la semelle orthopédique. Quoi qu’il en soit, le bon praticien saura dépister une pathologie organique grave sous-jacente et passer alors la main à la médecine classique.
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